En Allemagne, l’imposition se fait tout au long de l’année : tous les salaires nets annoncés sont aussi nets d’impôts. Les différents impôts allemands sont l’imposition salariale, mais aussi l’impôt de solidarité et la taxe d’église (facultative). Du brut au net, l’écart peut, dans certains cas, dépasser les 50 %, d’où quelques surprises lorsque l’on reçoit sa première fiche de paie.

En revanche, en France, les salaires nets annoncés ne tiennent pas compte des impôts qu’il faudra payer en plus par la suite. D’après l’étude récente réalisé par le cabinet GBO Human Resources, les disparités ne sont pas aussi importantes qu’on peut l’imaginer. En sachant que les salaires en Allemagne pour des profils pointus restent globalement plus élevés qu’en France, à vous de faire votre calcul !

Tableau comparatif

Tableau comparatif entre les prélèvements sociaux et impôts entre la France et l’Allemagne en mai 2006 pour un Français et un Allemand au statut identique (célibataire, sans enfants). Attention : le tableau présente le cas de figure d’un Allemand pratiquant qui paierait les 8% de taxe d’église (facultatif).

* Statut cadre ** dont CSG et CRD. *** dont 8 % de taxe d’église (« Kirchensteuer », cette taxe s’élève à 9% en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg). Elle existe également en Autriche. Cet impôt qui revient au clergé n’est payable que par les catholiques et les protestants. Les personnes non croyantes doivent le préciser lors de leur déclaration et n’auront pas à payer cet impôt.