Invesco et Londres pourraient bloquer la fusion entre EADS et BAE
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Coté anglais, prioité aux dividendes, quitte à ce que ce soit au detriment des investissements - donc du long terme. Quand on perd le controle du capital, on perd le controle de la stragégie. Rappelons les glorieuses pertes de controle : Pechiney - mort au profit d'Alcan, Arcelor - mort au profit de Mittal (malgré des promesses dans les 2 cas).
Si on laisse les investisseurs eliminer la vision long terme, dans 15 ans Airbus sera dépassé. Remorquons les anglais au large de manhattan, et qu'ils restent là-bas pour couler ce qui reste de leur industrie
On ne doit jamais laisser le privé ultra-libéral controler une industrie stratégique sans intervention de l'état. C'est la mort assurée à long terme une fois le citron pressé jusqu'à la dernière goutte.
EADS ne doit pas suivre les traces d'Arcelor ou de Pechiney - c'est une question de survie tout simplement.
La crise de l'emploi c'est aussi (et meme surtout) la vision court termiste qui prend le dessus sur le long terme et donc la maintenance du savoir faire - vraie valeur d'une société, dont le cours de bourse n'est meme pas un indicateur
Invesco et Londres pourraient bloquer la fusion entre EADS et BAE
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/invesco-et-londres-pourraient-bloquer-la-fusion-entre-eads-et-bae_344883.html?xtor=EPR-175-[XPN_18h]-20121008--1333736@215931415-20121008184848#commentaire
Invesco, le premier actionnaire de BAE Systems a fait part lundi de "réserves signgificatives" concernant le projet. La veille, Londres avait menacé de poser son veto si Paris et Berlin persistaient à vouloir conserver une main sur la gestion du futur ensemble.
Invesco et Londres pourraient bloquer la fusion entre EADS et BAE
L'Expansion.com avec AFP - publié le 08/10/2012 à 09:56
Invesco, le premier actionnaire de BAE Systems a fait part lundi de "réserves signgificatives" concernant le projet. La veille, Londres avait menacé de poser son veto si Paris et Berlin persistaient à vouloir conserver une main sur la gestion du futur ensemble.
Les nuages s'accumulent sur le projet de fusion entre EADS et le britannique BAE Systems. Ce lundi, la société d'investissements Invesco Perpetual, premier actionnaire du groupe de défense britannique BAE Systems avec 13,3% du capital, a fait part de "réserves significatives" concernant le projet. "Invesco ne comprend pas la logique stratégique du rapprochement qui est proposé", indique le fonds dans un communiqué. Il pense en particulier qu'une fusion avec la maison-mère d'Airbus remettrait en cause l'accès privilégié de BAE au marché de la défense américain et s'inquiète de la présence des Etats - Allemagne et France - au capital.
Menaces du ministre britannique de la Défense
La veille, dimanche, c'est le ministre britannique de la Défense Philip Hammond qui avait menacé de bloquer l'opération si la France et l'Allemagne franchissaient les "lignes rouges" tracées par Londres en essayant de garder une influence sur la gestion du futur groupe. La France, qui détient 15% du capital d'EADS, veut y rester, ce qui lui donnera 9% des actions de la nouvelle entité. L'Allemagne, qui n'est pas directement actionnaire d'EADS, insiste sur la parité avec la France.
Baisse du cours de l'action BAE
Invesco s'inquiète par ailleurs de la baisse du cours de l'action BAE et remet en cause le ratio retenu dans le projet de fusion, qui prévoit que BAE représentera 40% de l'ensemble et EADS 60%. La société d'investissements regrette enfin de n'avoir pas de visibilité concernant les dividendes au-delà de 2013. "Invesco est très inquiet du fait que les dividendes versés aux actionnaires ne constitueront pas une priorité dans le groupe fusionné, les actionnaires de BAE devant alors faire face à une baisse significative de leurs dividendes dans le futur", écrit le fonds.
>>> Jacques Lanxade: "La fusion EADS-BAE, un signal fort pour l'Europe"
EADS et BAE Systems ont jusqu'à mercredi pour informer le régulateur des marchés à Londres de la réussite de leur projet, reconnaître leur échec ou demander un nouveau délai. La Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France doivent donner leur approbation à cette opération, du fait de ses implications stratégiques.
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