La France championne des investissements à l'étranger
COMMENTAIRES
- ce qui peut sembler une bonne nouvelle à première vue est aussi le signe d'investissements négatifs en france : 116 milliards "sortis", 32 entrés.
- on se focalise sur les delocalisations, plus grave encore est la première localisation en dehors de la France à des hauteurs records au niveau mondial puisque la France est numero 1 des IDE (investissement directs à l'etranger)
- Un mouvement aussi desequilibré joue contre la competitivité et l'emploi à long terme en France. Des gands pays comme le Japon ou l'Allemagne sont beaucoup plus "patriotiques" que nous. Derrière les grands mots de Villepin, aucune realité economique
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La France championne des investissements à l'étranger
Jeudi, 29 Juin 2006
En 2005, notre pays s'est classé au premier rang des pays développés les plus actifs en termes d'investissements à l'étranger pour lesquels il a consacré un total de 116 milliards de dollars, selon une étude publiée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
D'ailleurs, la tendance de l'investissement direct étranger est généralement à la hausse dans les 30 pays qui composent la zone OCDE : il a bondi de 27% en 2005 pour atteindre 622 milliards, contre 491 milliards en 2004 et 465 milliards en 2003. C'est la Grande-Bretagne qui en a le plus bénéficié, attirant l'an dernier 165 milliards de dollars en provenance des pays de l'OCDE soit trois fois plus qu'en 2004, une des "plus fortes entrées d'investissement direct jamais enregistrées" par ce pays, souligne l'Organisation.
Faute de créer des emplois chez nous, une grande partie de cet investissement français est à mettre au compte de quelques très grosses opérations de rachat d'entreprises étrangères par des sociétés domiciliées en France : le montant total des quatre plus importantes de ces transactions est évalué à 48 milliards de dollars. La bagarre libérale habituelle…
Derrière le Royaume-Uni et les Etats-Unis, la France se situe également au 3e rang mondial pour l'accueil des investissements directs étrangers reçus en valeur entre 2003 et 2005, soit 32,4 milliards d'euros selon l'AFII (Agence française pour les investissements internationaux). Le tout, bien évidemment, n'ayant pas non plus créé des emplois de manière significative... Le "patriotisme économique" cher au premier ministre sonne résolument faux.
Il est clair que si l'argent ne manque pas, l'emploi reste le grand perdant de la croissance mondiale !
- ce qui peut sembler une bonne nouvelle à première vue est aussi le signe d'investissements négatifs en france : 116 milliards "sortis", 32 entrés.
- on se focalise sur les delocalisations, plus grave encore est la première localisation en dehors de la France à des hauteurs records au niveau mondial puisque la France est numero 1 des IDE (investissement directs à l'etranger)
- Un mouvement aussi desequilibré joue contre la competitivité et l'emploi à long terme en France. Des gands pays comme le Japon ou l'Allemagne sont beaucoup plus "patriotiques" que nous. Derrière les grands mots de Villepin, aucune realité economique
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La France championne des investissements à l'étranger
Jeudi, 29 Juin 2006
En 2005, notre pays s'est classé au premier rang des pays développés les plus actifs en termes d'investissements à l'étranger pour lesquels il a consacré un total de 116 milliards de dollars, selon une étude publiée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
D'ailleurs, la tendance de l'investissement direct étranger est généralement à la hausse dans les 30 pays qui composent la zone OCDE : il a bondi de 27% en 2005 pour atteindre 622 milliards, contre 491 milliards en 2004 et 465 milliards en 2003. C'est la Grande-Bretagne qui en a le plus bénéficié, attirant l'an dernier 165 milliards de dollars en provenance des pays de l'OCDE soit trois fois plus qu'en 2004, une des "plus fortes entrées d'investissement direct jamais enregistrées" par ce pays, souligne l'Organisation.
Faute de créer des emplois chez nous, une grande partie de cet investissement français est à mettre au compte de quelques très grosses opérations de rachat d'entreprises étrangères par des sociétés domiciliées en France : le montant total des quatre plus importantes de ces transactions est évalué à 48 milliards de dollars. La bagarre libérale habituelle…
Derrière le Royaume-Uni et les Etats-Unis, la France se situe également au 3e rang mondial pour l'accueil des investissements directs étrangers reçus en valeur entre 2003 et 2005, soit 32,4 milliards d'euros selon l'AFII (Agence française pour les investissements internationaux). Le tout, bien évidemment, n'ayant pas non plus créé des emplois de manière significative... Le "patriotisme économique" cher au premier ministre sonne résolument faux.
Il est clair que si l'argent ne manque pas, l'emploi reste le grand perdant de la croissance mondiale !
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