La justice pas assez sévère selon 77% des Français
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Sarkozy va instrumentaliser la securité et pousser ce sujet dans les medias qui sont à sa botte. Jouer sur ce terrain lui rend service.
Les préoccupations principales des français sont d'abord le chomage et l'emploi, la perennité des prestations sociales (malaie, retraite) la sécurité n'arrivant qu'après. Parler dela securité permet d'eluder ces sujets.
http://www.lefigaro.fr/france/20060922.WWW000000781_la_justice_pas_assez_severe_selon_des_francais.html
La justice pas assez sévère selon 77% des Français
D’après notre sondage, réalisé par l’Ifop pour Le Figaro et LCI, les déclarations du futur candidat de l’UMP sur la justice renforcent sa crédibilité.
CE N’EST pas un plébiscite, mais ça y ressemble : 77 % des Français considèrent que « la justice n’est pas assez sévère avec les jeunes délinquants ». « Un taux d’adhésion rarement atteint » selon Frédéric Dabi, directeur du département d’opinion publique de l’Ifop, qui a réalisé ce sondage après la mise en cause des juges par Nicolas Sarkozy. Dans le classement des personnalités les plus crédibles en matière de lutte contre l’insécurité, le ministre de l’Intérieur a toujours bénéficié d’une avance confortable sur ses rivaux. Là, il les sème : 53 % des électeurs lui font confiance dans ce domaine, contre 16 % à Ségolène Royal, 8 % à Lionel Jospin et 7 % seulement à Jean-Marie Le Pen. L’avantage pris dans ce domaine par Nicolas Sarkozy sur la favorite socialiste et sur le chef du FN paraît d’autant plus décisif qu’il les devance l’une et l’autre dans les couches populaires. Deux employés sur trois (67%), qui sont les plus nombreux dans cette catégorie sociale, estiment que Sarkozy est le plus apte à lutter contre l’insécurité, contre 17 % à Royal. La présidentiable socialiste ne comble pas son retard chez les artisans et les commerçants, ni chez les ouvriers, où 13 % des sondés font confiance à Royal, contre 50 % à Sarkozy. « L’adhésion massive de ces catégories au message de Sarkozy est une des caractéristiques de sa structure de popularité », souligne Frédéric Dabi. C’est aussi une preuve que les efforts du chef de l’UMP en direction d’un électorat où la gauche était traditionnellement majoritaire portent leurs fruits, au moins dans ce domaine.A découvrir aussi
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