Revue de presse - Savoie

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Le retrait du CPE reste un préalable pour les syndicats

LEMONDE.FR | 13.03.06 | 10h07  •  Mis à jour le 13.03.06 | 12h07
 
 
Le président de l'UNEF, Bruno Julliard, a été parmi les premiers à réagir à l'intervention de Dominique de Villepin, dimanche soir 12 mars, au journal de 20 heures de TF1, pour fustiger les propositions du premier ministre. "J'ai un sentiment de déception mêlé à de la colère, le premier ministre n'a pas entendu la jeunesse et a fait un long discours avec les arguments mensongers que nous entendons depuis le début", a affirmé le responsable étudiant. "Il a dit 'la loi s'appliquera', je lui réponds : la rue s'exprimera", a-t-il assuré.
 
"On continue à mobiliser. Il faut que le premier ministre revienne sur le licenciement sans motif, c'est la disposition symbolique, celle qui incarne parfaitement le recul en matière de droits du travail des salariés", a déclaré peu après le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

Le président de la CFTC, Jacques Voisin, a déclaré, dimanche soir, que "le préalable" à des négociations sur la précarité était de "surseoir au CPE". "Le premier ministre propose des mesures d'accompagnement qui méritent notre attention, car enfin on parle de négociations, mais le désaccord reste sur la période d'essai" de deux ans, à laquelle l'employeur peut mettre fin sans avancer de motivation, a dit le leader syndical.

Même son de cloche du côté de la CFDT :"Si on doit rencontrer le gouvernement, c'est pour qu'il retire le CPE", a déclaré son secrétaire confédéral, Rémi Jouan.

Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a déclaré que "le préalable" à toute discussion avec le gouvernement était "le retrait du CPE".

Dominique de Villepin était "à contretemps" dimanche soir et ses propositions étaient trop floues pour apaiser la contestation contre le CPE, a estimé le président de la confédération des cadres CFE-CGC. "Le premier ministre a appelé les partenaires sociaux au secours. Mais ce n'est pas quand on a allumé le feu et qu'il s'étend qu'il faut se souvenir tout à coup qu'il y a des syndicats", a déclaré son président, Bernard Van Craeynest.

La FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) se dit "atterrée par l'autisme total dont a fait preuve le premier ministre", et indique qu'"aucun dialogue ne pourra être envisagé tant que le CPE ne sera pas purement et simplement retiré".



13/03/2006
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