Revue de presse - Savoie

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Minimum de branches et SMIC

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dans pas mal de branches le minimum des grilles est en dessous du SMIC,
- hôtels-cafés-restaurants (422.000 salariés), le patronat conditionnant une revalorisation salariale à l'abaissement de la TVA: Donc avec une baisse de la TVA amenera une augmentation du salaire minimum de la grille au SMIC. Belle concession - le minimum des grilles sera donc au SMIC, donc pour toutes ces personnes, l'augmentation de salaire promise sera NULLE. l'augmentation des salaires serait-elle une promesse de gascon - si on la traduit par une augmentation des grilles  - qui aura donc un effet très limité ?
- la chimie (300.000 salariés),
- commerce de gros (293.000 salariés) - la croissance des commerce de gros aux depends des petits commerces a aussi un effet de reduction des salaires
- transports routiers (537.000 salariés), quand on voit que Norbert Dentressangle a plusieurs centaines de camionneurs polonais à 500 euros par mois, l'europe sans harmonisation tire déjà et tirera encore longtemps cette branche vers le bas.

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Salaires : les branches professionnelles encore loin des objectifs fixés Seules 28 des 84 branches professionnelles sommées par le gouvernement de revaloriser leurs minima salariaux sont parvenues à un accord. Près de 50 branches ont jusqu'au 15 mars pour faire aboutir les négociations, parfois très difficiles.


Ce sont des centaines d'heures de négociations résumées en une quarantaine de pages : Gérard Larcher, ministre délégué au Travail, doit dévoiler, mercredi, un bilan décevant des négociations salariales menées dans les 84 branches professionnelles sommées, en mars 2005, de relever leurs minima salariaux. La relance de ces négociations était l'une des principales réponses que le gouvernement entendait apporter aux revendications syndicales sur le pouvoir d'achat. Faute d'avoir été révisés, les premiers échelons de salaire dans ces 84 branches, qui emploient 4,5 millions de personnes, se sont retrouvés à des niveaux inférieurs au SMIC (1.217,88 euros brut mensuels) et sont donc « non conformes ». Cela ne signifie pas pour autant que les salariés les moins payés dans ces branches soient rémunérés en deçà du SMIC, lequel s'impose légalement,
mais cette situation a pour conséquence de tirer vers les bas les grilles salariales.


Un dialogue laborieux
Dressé par la Direction des relations du travail (DRT) du ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale, le bilan des négociations, que « Les Echos » se sont procuré,est mitigé. Certes, la pression exercée par le gouvernement a produit un effet : les 84 branches suivies par la DRT ont ouvert « rapidement » des négociations. Dans certains secteurs, comme le BTP, la plasturgie, le bois ou les services automobiles, de réels efforts de part et d'autre ont même permis d'aboutir rapidement à des accords jugés, en substance, intéressants et novateurs par la DRT.

Mais le dialogue reste la plupart du temps laborieux, et seules 28 branches, soit une sur trois, ont signé un accord jusqu'ici. Cependant, parmi celles-ci, « 4 restent ou sont devenues non conformes après la revalorisation du SMIC au 1er juillet », dont la plus importante, la branche alimentation-commerce de détail et de gros (566.000 salariés)... Dès lors, « 49 branches restent non conformes », pointe la DRT.

Bien trop aux yeux du Premier ministre, Dominique de Villepin, qui, la semaine dernière, leur a donné jusqu'au 15 mars pour arriver à un accord salarial. Il devrait être partiellement entendu : selon la DRT, si nombre de branches n'ont pas encore conclu, c'est avant tout parce qu'elles « ont fait le choix de revoir leur système de clarification avant d'ouvrir les négociations salariales ». De plus, 5 branches n'ont pas encore signé, mais ont déjà ouvert un texte « conforme » à la signature.


Des « blocages importants »
Pour autant, les négociations sont très difficiles, ou bloquées, dans plusieurs branches de grande importance. Ainsi, la branche hôtels-cafés-restaurants (422.000 salariés) continue de faire du surplace, le patronat conditionnant une revalorisation salariale à l'abaissement de la TVA (lire en page 8). Dans la chimie (300.000 salariés), un nouvel accord, attendu depuis dix ans, n'a pas pu être trouvé malgré 11 réunions (lire ci-dessous). Quant aux branches commerce de gros (293.000 salariés) et transports routiers (537.000 salariés), elles poursuivent difficilement les discussions. Dans le caoutchouc (101.000 salariés), le dialogue est même rompu. D'autres branches, comme celles de la parfumerie-esthétique, des grands magasins populaires ou des experts-comptables, connaissent aussi des « blocages importants, et souvent anciens », constate la DRT. En conclusion, celle-ci souligne « la difficulté pour certaines branches de revaloriser de manière trop importante les coefficients de bas de grille », dont le relèvement peut entraîner « un tassement de la grille et de la hiérarchie des salaires ».



10/01/2006
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