MONDIALISATION - CHINE - NUCLEAIRE - NAIVETE
COMMENTAIRES
- les chinois sont en position de dicter leurs conditions
- les vrais naifs ou les menteurs (pour faire passer la mondialisation aux peuples qui n'en comprennent pas l'intérêt) peuvent continuer à presenter une mondialisation avec des T shirts en Chine et de la haute technologie en occident.
Ceci n'est pas la réalité de 2006 et le sera encore moins dans le futur. C'est egalement pretentieux et meprisant pour les asiatiques
Adieu rêve de monopole ou de duopole sur centrales nucleaires, les Airbus, et les TGV.
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http://www.lesechos.fr/journal20060315/lec1_idees/4396194.htm
Les trois A et le supplice chinois
L'échec prévisible d'Areva dans la compétition pour la vente à Pékin de centrales nucléaires de troisième génération illustre, d'une manière brutale, le dilemme auquel sont confrontés de nombreux industriels occidentaux dans leurs relations avec la Chine. D'une manière caricaturale, on peut dire que pour Areva, comme pour Airbus ou Alstom d'ailleurs - les trois A donc -, le choix est entre... la mort lente ou la morte subite ! Par son refus de surenchérir dans les transferts de technologie, Anne Lauvergeon, la présidente du groupe, tente de sortir de cette redoutable alternative.
- les chinois sont en position de dicter leurs conditions
- les vrais naifs ou les menteurs (pour faire passer la mondialisation aux peuples qui n'en comprennent pas l'intérêt) peuvent continuer à presenter une mondialisation avec des T shirts en Chine et de la haute technologie en occident.
Ceci n'est pas la réalité de 2006 et le sera encore moins dans le futur. C'est egalement pretentieux et meprisant pour les asiatiques
Adieu rêve de monopole ou de duopole sur centrales nucleaires, les Airbus, et les TGV.
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http://www.lesechos.fr/journal20060315/lec1_idees/4396194.htm
Les trois A et le supplice chinois
L'échec prévisible d'Areva dans la compétition pour la vente à Pékin de centrales nucléaires de troisième génération illustre, d'une manière brutale, le dilemme auquel sont confrontés de nombreux industriels occidentaux dans leurs relations avec la Chine. D'une manière caricaturale, on peut dire que pour Areva, comme pour Airbus ou Alstom d'ailleurs - les trois A donc -, le choix est entre... la mort lente ou la morte subite ! Par son refus de surenchérir dans les transferts de technologie, Anne Lauvergeon, la présidente du groupe, tente de sortir de cette redoutable alternative.
Pour
ces grands fournisseurs de biens à fort contenu technologique, l'empire
du Milieu, c'est le marché du siècle. Avec 1,3 milliard d'habitants et
une croissance toujours très forte, le pays a d'énormes besoins. Pour
les centrales nucléaires, les avions ou les TGV, il représentera entre
50 % et 70 % du marché mondial sur les quinze prochaines années.
Impossible donc pour chacun des trois A d'être absent de ce marché. De
ce rapport des forces favorable, Pékin, toujours très centralisé en la
matière, veut naturellement tirer le meilleur parti. Les dirigeants
communistes font jouer à fond la concurrence entre leurs fournisseurs
occidentaux - entre les Européens et les Américains, sinon parfois
entre les Européens eux-mêmes. S'ils arrivent à faire croire, à Paris
notamment, que l'« intimité » politique peut favoriser les affaires, il
n'en est rien. La concurrence ne se fait cependant plus uniquement,
dans ces métiers, sur les prix ou la qualité : la bataille porte
désormais essentiellement sur les transferts de technologies. Le
moins-disant sur ce front risque d'être écarté du marché - c'est la
mort subite. Le mieux-disant s'achète un répit. Mais il favorise
l'émergence d'un concurrent chinois qui pourrait le battre, demain, sur
le marché mondial - c'est la mort lente.
Dans
ce jeu, l'empire fait d'ailleurs preuve d'une assurance croissante, on
l'a vu à l'occasion de la session annuelle du Parlement, qui s'est
achevée hier dans la capitale chinoise. Pour la ligne de TGV entre
Pékin et Shanghai comme pour la fabrication d'un avion à 100 places, le
pays assure désormais pouvoir se passer de toute coopération avec les
Occidentaux ! Une confiance en soi qui s'appuie sans doute sur des
transferts de technologies antérieurs, sinon sur des copies de ces
mêmes technologies.
Face à l'américain
Westinghouse, qui a décidé de céder à la Chine toute la technologie de
sa centrale de troisième génération (un prototype en réalité), Areva
préfère donc, pour l'instant, jeter l'éponge. Et se concentrer sur le
programme, déjà bien engagé et plus substantiel, de centrales de
deuxième génération. C'est un avertissement à l'adresse des dirigeants
chinois - à trop tirer sur la corde, ils risquent de la casser. C'est
une manière aussi de poursuivre la nécessaire coopération avec Pékin.
Transférer un peu mais pas trop : face au supplice chinois, toute la
difficulté est, pour les trois A, dans la recherche de ce délicat
équilibre.
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