Paradis fiscaux : des ONG épinglent le Royaume-Uni et les Etats-Unis
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les 3 plus gros pays financiers du monde : USA, Royaume Uni, et Chine, protègent leurs paradis fiscaux et font porter le chapeau aux autres - qui ne sont pas innocents comme la Suisse, le Luxembourg, le lichtenstein, monaco pour citer les européens ou certaines iles. Ces paradis pointés du doigt sont loin d'être les seuls responsables de la fraude fiscale appelée aussi "optimisation fiscale", ou "évasion" pour cacher la capacité des ultra riches à devenir encore plus riches en échappant à une contribution en rapport avec leurs revenus.
Donc le pseudo nettoyage du G20 est encore et surtout de la communication à l'attention des électeurs, sans véritable changement sur le fond.Les coupables sont bien les puissances financières mondiales qui veulent garder leur pouvoir de prendre des commissions sur les opérations financières juteuses : wall street, la city et maintenant la Chine.
Les pouvoirs politiques n'ont pas la volonté, pas le courage ou pas les moyens de s'y attaquer vraiment - et en plus ils prennent les populations pour des gens crédules en leur faisant croire qu'ils se sont attaqué et sont en train de résoudre le problème.
Copté volonté politique : le Delaware - paradis fiscal aux USA est l'état du Vice président Joe Biden, de son coté Gordon Brown est un des artisans de la reglementation laxiste en angleterre. Il vaut mieux ne rien attendre d'eux
Paradis fiscaux : des ONG épinglent le Royaume-Uni et les Etats-Unis
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/11/02/paradis-fiscaux-les-ong-epinglent-le-royaume-uni-et-les-etats-unis_1261542_1101386.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20091102-[zoneb]Un réseau d'organisations non gouvernementales a publié, lundi 2 novembre, une liste alternative de paradis fiscaux prenant en compte le degré d'"opacité financière" et incluant soixante "juridictions", dont l'Etat américain du Delaware, la City de Londres ou Hongkong.
"Les principaux pourvoyeurs d'opacité financière ne sont pas de petites îles ensoleillées mais des nations riches qui disposent de leurs propres territoires d'opacité", écrit le réseau international Tax Justice Network (TJN) en présentant sa liste alternative. Selon ce collectif, les listes de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publiées en avril et qui comptent encore une trentaine de juridictions, sont discréditées en raison des critères "inappropriés" et "insuffisants" auxquels elles se réfèrent.
Pour établir sa liste, fruit de dix-huit mois de travail, le TJN a mis au point un "indice d'opacité financière" composé de douze points et qui prend en compte le degré de secret d'un Etat et son poids dans la finance internationale. Soixante Etats se trouvent répertoriés dans cette nouvelle classification, dont les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, qui figurent pourtant sur la liste "blanche" des pays vertueux de l'OCDE.
L'Etat américain du Delaware se voit reprocher de garantir le secret bancaire, de ne pas tenir de registre public des "trusts" (sociétés financières) et de ne pas se conformer suffisamment aux règles internationales en matière de fiscalité.
La City, la place financière londonienne, souffre de moins de zones d'opacité, selon TJN, mais elle ne tient pas de registre public des bénéficiaires ultimes des sociétés et ne permet pas "un accès approprié" à l'information bancaire.
La liste des "juridictions opaques" met également à l'index d'autres pays de la liste "blanche" de l'OCDE : les Pays-Bas, Madère (Portugal), l'Irlande ou la Belgique.
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