Unité européenne de façade
COMMENTAIRES
pour avoir une version un peu objective de la situation, il vaut mieux lire la presse non européenne au sens Union européenne, ici la suisse.On peut résumer :
Unité européenne de façade, risque fort pour l'Espagne, mesure sur l'euro qui se font attendre à cause de désaccord sur le fond et USA dans une situation plus critique
voilà la réalité. Nos médias français et nos partis de gouvernement tous pro-européens ne mettront jamais les pieds dans le plat, quitte à cacher la verité aux citoyens.
Vous avez dit démocratie européenne ? diffusion d'informations fausses, adoption du traité rejeté en 2005, on a vraiment besoin de sources comme wikileaks pour avoir une idée de la réalité que nous cache les élites pour faire notre bien malgré nous
Unité européenne de façade
Malgré le volonté affichée de défendre l’euro, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont repoussé les vraies décisions pour passer à l’ère de l’après-crise
Réunis vendredi à Bruxelles, les responsables de l’Union européenne ont fait bonne figure. Ils ont, une nouvelle fois, affiché leur unité et détermination pour «faire tout ce qui est nécessaire pour garantir la stabilité de la zone euro».
On est pourtant tenté de n’y voir qu’une entente de façade car les vraies décisions ont été reportées. Par conséquent, ce sommet risque de n’apporter que peu de soutien aux Etats déjà en difficulté. Pire, la faiblesse de ses conclusions pourrait aspirer vers le trou noir de la dette des pays qui, dans d’autres conditions, surmonteraient l’épreuve. L’Espagne, quatrième puissance économique de la zone euro, est l’objet de toutes les inquiétudes. En 2011, elle aura besoin de près de 200 milliards d’euros (environ la moitié du produit intérieur brut de la Suisse) pour se refinancer. Et d’aucuns de la voir provoquer LA crise de l’euro, celles de la Grèce et de l’Irlande n’ayant été que de simples avant-goûts.
Les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont certes trouvé un accord pour créer un fonds permanent de stabilité de la zone euro. Il faudra cependant attendre encore trois longs mois avant d’en connaître le mécanisme. En espérant que la révision du Traité de Lisbonne, nécessaire à sa création, ne capotera pas sous les coups de boutoir qui ne vont pas manquer dans les Etats membres. Une hypothèse qu’on ne peut exclure tant les plans d’austérité passent mal auprès des peuples.
En outre, les divisions demeurent sur l’émission d’euro-obligations, d’une part, et sur la taille du fonds, d’autre part. Faute de décision, la Banque centrale européenne (BCE) va continuer à porter à bout de bras la zone euro, en achetant les obligations publiques jugées trop risquées par les investisseurs privés. La BCE le déteste pourtant, car cela nuit à son indépendance, et par conséquent à sa crédibilité.
La zone euro a sauté dans le précipice de la dette, mais n’a donc pas encore ouvert de parachute. La monnaie unique a d’ailleurs atteint vendredi son plus bas historique face au franc (près de 1,27 franc, soit 15% de moins qu’en janvier).
Il n’est bien sûr pas encore question de la fin de l’euro. Comparée à celle des Etats-Unis, la situation de l’UE reste même assez saine. Cependant, les solutions pour réellement imaginer et préparer l’ère de l’après-crise se font toujours attendre.
A découvrir aussi
- Tony Blair relativise le scandale des "pairies"
- Rigueur : le piège se referme...
- Et si la France adoptait la fiscalité allemande...
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 81 autres membres